VERT pour les 20 ans
JAUNE pour les 30 ans
ORANGE pour les 40 ans
ROUGE pour les 50 ans
BLEU pour les 60 ans
VIOLET pour les 70 ans
BLEU BLANC ROUGE pour les 80, 90 et 100 ans.
Chaque année, un dimanche en février, dans les rues d’Anse défileront les conscrits de la 7, élégamment habillés: smoking, cocarde, écharpe et gants blancs, bouquet d’œillets rouges et mimosas dans sa corolle blanche. Sur le gibus flotte un ruban aux couleurs de l’âge du conscrit.

L’histoire des conscrits

Sous le Second Empire (vers 1850), deux jeunes gens de Villefranche (ville proche de Anse), qui s’en allaient tirer au sort, se présentèrent devant les autorités militaires dans un bel habit noir, coiffés d’un gibus cerclé d’un ruban vert. (Ils ne savaient pas encore que pendant des années, peut-être même des siècles, leur geste de bravade, d’insouciance ou de dérision, allait faire de la région caladoise, puis de tout le Beaujolais et d’une partie du Val de Saône, la « Patrie des Conscrits », avec ses traditions et ses rites que l’on ne connaît nulle part ailleurs.) La fête des Conscrits était née !

L’année suivante, tous les garçons de vingt ans qui devaient accomplir cette formalité adoptèrent la même tenue. Voilà pourquoi chaque année, le dimanche qui précédait le redoutable tirage au sort, les Conscrits tenaient à célébrer publiquement leur fête. Ils pouvaient une dernière fois se sentir égaux…parce qu’ils avaient le même âge et que le destin ne les avaient pas encore séparés. Plus tard, sous la III° République, les hommes de 40 ans s’associèrent à eux pour célébrer l’anniversaire de leur propre tirage au sort, puis ceux de 60 ans…et les autres.

Aujourd’hui, les « Conscrits » sont devenus une institution qui puise ses racines dans le terroir profond et qui rassemble toutes les générations, classe par classe, dans une vague imprégnée de ses traditions populaires.

VIVE LES CONSCRITS !